Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Gardien de la paix

Georges PRÉVÔT

Victime du Devoir le 06 décembre 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Musique des gardiens de la paix (PP)

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 11 août 1944, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la police secrète d’État du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei – Ge.Sta.po) faisait irruption au domicile de Georges Prévot, trente-trois ans et procédait à son arrestation pour menées subversives.

Parmi les responsables du réseau Front National – Police, ce gardien de la paix membre de la Musique de la Police avait effectivement une activité soutenue dans l’organisation des évasions d’aviateurs alliés.

Il accueillait en outre dans son appartement du quartier Saint-Merri (IVe) de nombreuses réunions du groupe, ainsi qu’un véritable atelier de confection de faux documents.

Arrêté avec sa sœur, Geneviève Rochet, il agissait comme agent de liaison pour le réseau “Ceux de la résistance” (CDLR), et recelait chez lui des cachets officiels et logeait parachutistes et réfractaires.

Déporté dès le 20 août au camp de concentration de Weimar, Buchenwald (Allemagne nazie), puis à destination du camp de Ellrich-Nordhausen sous le matricule N°77991.

Il tenta de s’échapper du camp de Dora, mais il fut rattrapé par des sentinelles allemandes et tué par les chiens lancés à sa poursuite le 6 décembre 1944.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)

MED - Mort en Déportation

Né le 8 avril 1911 à Longwy-bas (Meurthe-et-Moselle) de Joseph Prévôt et Marie Eaux-Puiseaux ; domicilié N°20 Boulevard Sébastopol (IVe)

Homologué sous-lieutenant des Forces Françaises Combattantes (FFC), réseau BOURGOGNE ; mention “Mort en Déportation” ; médaille de la Résistance (1946).

Sources et références

Service historique de la Défense, Caen — Cote – AC 21 P 527861 (MED) — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 490950 (FFC)

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.