Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Georges HÉBERT

Victime du Devoir le 21 février 1945

Département

Oise (60)

Affectation

Sécurité Publique — Compiègne

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 8 juillet 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées suivant de le débarquement en Normandie et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la feldgendarmerie procéda aux arrestations de douze gardiens de la paix du commissariat de Compiègne (Oise).

Elles furent la conséquence de la capture la veille de deux responsables locaux du réseau “Front National Police”, Firmin Flamand, également policier de ce commissariat et Hubert Laffitte, ami de régiment qui l’avait recruté pour former un groupe d’action avec des collègues de son service.

Mis entre les mains de la redoutable police secrète d’État du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei, GeStaPo) à Creil, tous étaient placés en détention au complexe de Royallieu et déportés le 18 août au camp de concentration de Weimar, Buchenwald (Allemagne nazie).

Quatre d’entre eux périssaient dans des conditions ignobles pendant leur déportation : Raymond Verpillat, trente-deux ans, Georges Hébert, vingt-trois ans, René Lecareux et René Lapole, vingt-quatre ans tous deux.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 21 février 1921 à Beauvais (Oise) ; époux de Jacqueline Falluel.

Sous l’Occupation allemande, Georges Hébert entrait dans la Police nationale à Compiègne, ce qui lui permit d’échapper au service du travail obligatoire (STO) auquel les jeunes de sa génération furent assujettis.

En octobre 1943, il fut recruté comme agent du SR Alliance, secteur « Olympe » ; son groupe obtenait des renseignements sur des dépôts d’essence et de munitions sur le terrain d’aviation de Beauvais-Tillé, ainsi que plus de trois cents photographies.

Mention “Mort pour la France” ; homologué militaire des forces françaises combattantes (FFC) et des forces française de l’Intérieur (FFI) ; statut “déporté-interné de la Résistance” mort en déportation ; élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (LH) (1952) ; médaille d’Honneur de la Police française (1960)

Sources et références

BODMR n° 20 du 01 septembre 1960 — Site Mémoire des Hommes (FFI, FFC, DIR, MPF) — Site “Résistance 60” — Fourcade Marie-Madeleine, L’Arche de Noé, Paris, Fayard, 1968 — L’Oise de la défaite à la victoire (1940-1945), Bulletin du Gemob, n°67-68, Gemob, 1994, 96p.

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