Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Georges GOULARD

Victime du Devoir le 15 juin 1926

Département

Paris (75)

Affectation

Police Municipale (PP) — Paris - Compagnie de circulation

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Circonstances

Cause du décès

Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval

Le 15 juin 1926, un chauffeur d’automobile percutait involontairement le gardien de la paix Georges Goulard, cinquante-et-un ans, lequel était en train de réguler la circulation très dense sur la Place de la République à Paris (Xe).

Transporté dans état grave à l’hôpital Saint-Louis (Xe), ce policier émérite (voir biographie) succombait à ses blessures dans la soirée.

En décembre de la même année, l’auteur des faits fut condamné par le tribunal correctionnel à six mois de prison avec sursis.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de l'Ordre Public — Sécurité Routière

Né le 26 janvier 1875 à Mouy (Oise) d’Édouard Goulard et Martine Banse ; domicilié N°26 Rue du Bourg-Tibourg (IVe) ; époux d’Alice Gauchet ; inhumé au cimetière de Bagneux.

Georges Émile Goulard était entré dans la police municipale le 21 juin 1918, comme auxiliaire de police, après avoir été mobilisé pendant la grande guerre dans les régiments d’artillerie. Sa belle conduite au combat fut récompensée par l’attribution de la Croix de guerre.

Très populaire auprès du public, il était décrit comme un brave homme dévoué et consciencieux ; il était affecté à la brigade des voitures (circulation) depuis quatre ans.

Il s’était par ailleurs distingué dans le grand incendie du “Bazar de la Charité” en 1897, et qui fit de nombreuses victimes. En permission militaire, Goulard avait contribué à sauver des personnes en péril et cité à de nombreuses reprises pour son acte de bravoure.

Sources et références

État civil de Mouy (60), N, acte 1875-14 — État civil de Paris X, D, acte 1926-2876 — La Liberté du 24/06/1926 “Un Ami des piétons”

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