Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Georges DERVAUX
Victime du Devoir le 15 septembre 1945
Département
Loire-Atlantique (44)
Affectation
Sécurité Publique — Nantes
Circonstances
Cause du décès
Accident de tir à l'entrainement ou en opération
Le 12 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées après le débarquement en Normandie, l’arrivée des troupes américaines par la route de Rennes en direction de Nantes (Loire-Atlantique) était imminente.
Un groupe de résistants prit alors la décision d’attaquer le commissariat central de la Rue Garde-Dieu pour récupérer des armes.
Dans la confusion générale, Georges Dervaux, vingt-et-un ans, gardien de la paix, fut grièvement blessé par une balle par un autre agent. Resté paralysé durant un an, il succombait le 15 septembre 1945.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
Né le 22 avril 1913 à Lanrélas (Côtes-d’Armor) de Alexandre Dervaux et Marie Chapelain ; époux de Marie Fleury ; père de deux enfants. Inhumé au cimetière de la Miséricorde à Nantes.
Georges Dervaux fut reconnu comme victime civile de la guerre et fut déclaré “Mort pour la France”.
Sources et références
BODMR n°20 du 01/09/1960 — Lettre d’information trimestrielle des Archives municipales de Nantes, numéro 31, 1er trimestre 2012 — Service Historique de la Défense, Caen ; base des victimes civiles (1939-1945 cote AC 21 P 334559.
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