Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Gardien de la paix

Georges BATTEAU

Victime du Devoir le 26 août 1944

Département

Ain (01)

Affectation

Sécurité Publique — Bourg-en-Bresse

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 29 février 1944, dans le contexte de l’Occupation et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la police militaire allemande (feldgendarmerie) mit en état d’arrestation à son domicile Georges Batteau, vingt-six ans, gardien de la paix à Bourg-en-Bresse (Ain).

Elle agissait sur ordre de la police du renseignement et du maintien de l’ordre de la Shutzstaffel (SS) (Sicherheitsdienst – SD), pour complicité d’acte de franc-tireur.

Alors qu’il était de service avec Georges Ladrière, quarante ans, lorsqu’il facilita secrètement l’évasion de plusieurs résistants détenus à l’Hôtel-Dieu de la ville, le 16 novembre précédent.

Interné à la prison Montluc, il subissait des interrogatoires sous la torture, puis fut transféré comme prisonnier politique au complexe de Compiègne-Royallieu. Déporté le convoi du 6 avril suivant au camp de concentration de Mauthausen, kommando de Melk, il fut déclaré décédé le 26 août 1944.

Déporté également à Mauthausen, son collègue Ladrière survécut et put être rapatrié.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Titres et homologations

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 22 juin 1917 à Chavannes-sur-Suran (Ain) ; marié et sans enfant.

Homologué sergent au titre de la Résistance intérieure française (RIF) ; mention “Mort en Déportation” (MED)

Sources et références

Société Lyonnaise d’Histoire de la Police, “Policier sous Vichy: obéir, résister ?” par Michel Salager, p.243

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.