Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Agent administratif
Georges BACHMANN
Victime du Devoir le 21 avril 1944
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris - Services Techniques
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 13 décembre 1943, dans le contexte de l’Occupation allemande, Georges Bachmann, trente-et-un ans, était mis en état d’arrestation sur son lieu de travail, par les services de sécurité allemands pour menées subversives en faveur de la Résistance.
Initialement employé comme agent auxiliaire de la Préfecture de police à Paris, ce dernier avait abandonné son poste et rejoint la zone dite libre. Employé à la sous-préfecture de Confolens (Charente), il était devenu chef de secteur de l’Armée-Secrète (voir biographie).
Emprisonné à Limoges, interrogé puis transféré à Compiègne-Royallieu, il fut déporté jusqu’au camp de concentration de Mauthausen en Allemagne, où il mourut le 21 avril 1944.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Personnels administratifs
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
DIR - Déporté, Interné de la Résistance
MED - Mort en Déportation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 12 mai 1912 à Paris (XIIe) de Charles Bachmann et Myria Wenger ; époux de Marguerite Passera, père d’un enfant.
Employé à la Préfecture de police en 1936 comme agent auxiliaire, Georges Bachmann fut suspendu de ses fonctions le 7 janvier 1941 dans le contexte de l’occupation allemande.
Il rejoignait clandestinement la zone libre et trouvait un emploi à la sous-precture de Confolens (Charente). Il rejoint rapidement le mouvement de Résistance local et devient même le responsable départemental du “NAP” – Noyautage des Administrations Publiques, et chef de secteur de l’Armée Secrète, jusqu’à son arrestation.
Nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (1958) ; homologué lieutenant des forces françaises de l’intérieur ; médaille de la Résistance (1946) ; statut “déporté, interné de la Résistance” ; mention “Mort en Déportation”.
Sources et références
Arch. PP SMAC, photo série KC ; restaurée et colorisée via muyheritage.fr — Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération, Luc Rudolph
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