Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Gaston LANDRY
Victime du Devoir le 18 août 1944
Département
Seine-St-Denis (93)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Drancy
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 18 août 1944, aux prémices de l’insurrection parisienne et d’une intense activité de la Résistance intérieure française précédant l’avancée des forces alliées sur la capitale, et dans le contexte de la libération du camp d’internement de Drancy tenu par la Shutzstaffel (SS) en fuite, des escarmouches entre résistants et des militaires allemands éclataient au milieu de bombardements visant la gare de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Alors qu’il progressait le long du canal de l’Ourcq, le gardien de la paix Gaston Landry était tué en action près des voies ferrées.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
Citation à l'Ordre de la Nation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 21 juin 1919 à Bellefontaine (Val-d’Oise) de Joseph et Berthe Landry.
Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué au titre des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; citation à l’ordre de la nation (CN) ; nommé au grade de chevalier de la Légion d’Honneur (LH).
Sources et références
Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)
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