Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Gaston GUITTET

Victime du Devoir le 21 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 15ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 21 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et des combats pour la libération de Paris, un groupe de policiers insurgés et de francs-tireurs portait assistance à des patriotes blessés au clos Montholon à Vanves (Hautes-de-Seine), à la suite d’une escarmouche avec un convoi ennemi.

Alors qu’il transportait un blessé chez un médecin local, leur camion porteur d’un drapeau tricolore fut pris pour cible par une automitrailleuse de la Shutzstaffel (SS), sur la Place de la Poste (actuelle Place de l’Insurrection).

Le gardien de la paix Gaston Guittet, vingt-cinq ans, et le résistant Gabriel Crié, trente-quatre ans, étaient grièvement blessés et achevés sur place.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 2 juin 1919 à Paris (XIVe) de Fulbert Guittet et Berthe Mottier ; époux de Jacqueline Chifflot ; domicilié n°52 Rue de Montrouge à Malakoff (Hauts-de-Seine).

Incorporé dans la Marine nationale en 1939, Gaston Guittet faisait partie des équipages de la Flotte de Mers-el-Kebir en Algérie française, lorsque sa destruction fut décidée par les anglais pour éviter leur détournement par les forces de l’Axe. il fut décoré de la Croix de guerre avec une citation.

Il fut admis à la Préfecture de police le 16 février 1942 et affecté au commissariat du XVe en qualité de gardien de la paix. Il aspirait à devenir inspecteur et adhéra au mouvement de Résistance “Honneur de la Police”.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron, notice de Daniel Grason : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article182271 — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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