Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

François CACHOT

Victime du Devoir le 08 décembre 1943

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 15ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 9 octobre 1941, dans le cadre d’une vaste opération de répression menée contre les premiers mouvements de Résistance par les services de contre-espionnage allemands (abwehr), dans le contexte de l’Occupation, la police secrète d’État du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei – Ge.Sta.po) se présentait au domicile de François Cachot, quarante-quatre ans, gardien de la paix au quartier Javel à Paris (XVe).

Quelques jours plus tôt, ce dernier avait adressé de vifs reproches à un collaborationniste de la « Légion des Volontaires Français contre le bolchévisme (LVF) » ; il fut mit en état d’arrestation pour propos et propagande anti-allemandes (voir biographie).

Déporté à destination du camp de concentration d’Oranienburg-Saschenhausen en Allemagne nazie, il mourut dans des conditions atroces le 8 décembre 1943.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 9 mars 1899, à Brétigney-Notre-Dame (Doubs) de Séraphin Cachot et Augustine Paulot ; domicilié N°129 Rue Saint-Charles (XVe).

Entré à la Préfecture de police de Paris en 1921 en qualité de gardien de la paix après une période de services armées dans les régiments d’artillerie ; Claude François Joseph Cachot effectuait la campagne contre l’Allemagne et fut déployé dans les pays rhénans du 22 avril 1918 au 23 mars 1921 ; libéré avec le grade de maréchal des logis.

Membre précoce et actif de la Résistance au sein de « L’Armée des Volontaires (AV) », il participait notamment à la distribution de tracts et de journaux. Il se livrait également en public à une intense propagande anglo-gaulliste dans de nombreux cafés du quartier notamment dans le café « Crapoulet » dans le 15e arrondissement et exhorte la population à « reprendre les armes contre les envahisseurs ».

Mention “Mort en Déportation” (MED) ; homologué au titre de la Résistance intérieure française (RIF).

Sources et références

Site Mémoire des Hommes (RIF, MED) — Luc Rudolph, Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération. 1ère partie, LBM, 2009 — Arch. Dép. Doubs, matricule N°3102, classe 1919

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