Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier de police

Félix BURLOT

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Hauts-de-Seine (92)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Boulogne-Billancourt

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Deux policiers boulonnais circulaient à bicyclette sur le Quai d’Orsay (VIIe) en direction de la Préfecture pour y prêter main forte, lorsqu’ils étaient interceptés par des sentinelles allemandes. Lucien Fortin parvenait à prendre la fuite, Félix Burlot, trente-cinq ans, était découvert avec son arme de service et sa carte de réquisition. et exécuté sommairement.

Sur les vingt-et-un agents envoyés par le commissariat de Boulogne vers la Cité assiégée, seuls cinq y étaient parvenus.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 29 octobre 1908 à Cléguérec arrondissement de Pontivy (Morbihan) de Louis Burlot, cultivateur, et de Suzanne Carrée ; époux de Marie Correc et père d’un enfant.

Entré dans la police parisienne le 16 août 1938 en qualité de gardien de la paix au commissariat de Boulogne-Billancourt, Félix Burlot était décrit par ses supérieurs comme un policier consciencieux. Il adhéra au réseau de Résistance “Police et Patrie”.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; statut déporté, interné de la Résistance (DIR) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, DIR, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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