Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Agent de police

Eugène CHAMPENOIS

Victime du Devoir le 25 juillet 1920

Département

Vosges (88)

Affectation

Police Municipale — Thaon-lès-Vosges

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Interpellation(s) d'individu(s)

Tard dans la soirée du dimanche 25 juillet 1920, dans le contexte de la sécurisation d’un bal qui se tenait à Thaon-les-Vosges (Meurthe-et-Moselle), et alors qu’il patrouillait seul en uniforme Rue de l’Alsace, l’agent de police Eugène Champenois, trente-trois ans, fut mortellement blessé par par cinq tirs de carabine de manufacture allemande, calibre 8mm.Tenant une rancune tenace envers la police, le tireur était un client aviné du bar espagnol, notoirement connu pour ses invectives anarchistes, et qui avait prémédité son acte devant témoins. Ce dernier s’était poste dans le renfoncement d’une porte-cochère du N°112 de la même voie. Déjà condamné à six reprises pour vols qualifiés, outrages et ports d’arme prohibés, il avait bénéficié de cinq amnisties.Paul Seigain, vingt-sept ans, prenait la fuite et n’était repris que l’année suivante dans la région de Munster où se dissimulait sous un faux nom.Le 12 décembre 1921, la cour d’assises des Vosges le condamnait à la peine de mort ; exécutée à l’aube du 14 mars 1922.

Biographie

Direction d'emploi

Police Municipale

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Né le 25 avril 1887 à Petit-Failly (Meurthe-et-Moselle) de Julien Champenois et Eugénie Guillaume ; veuf de Jeanne Grémillet.

D’abord garçon-boucher à Épinal, puis mobilisé pour la période la grande guerre, Eugène Champenois décidait d’entrer dans la police municipale de Thaon-les-Vosges après le décès de son épouse. Il n’était en poste que depuis deux mois seulement lorsqu’il fut tué ; son frère venait le jour même du drame d’intégrer le même poste.

Sources et références

État civil de Meurthe-et-Moselle, acte de naissance de Petit-Failly n°1887/6 — Archives du Télégramme des Vosges, source Gallica

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