Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier

Émile VANÇON

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 4ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain, au cours d’une lutte acharnée pour la défense de l’hôtel de ville, les brigadiers Charles Pézin, trente-neuf ans, et Émile Vançon, quarante-neuf ans, étaient fauchés par des rafales de fusil-mitrailleur tirées depuis un camion transportant des soldats ennemis, à l’angle de la Place Baudoyer et de la Rue de Rivoli (IVe).

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 1er avril 1895 à Ruaux (Plombières-les-Bains) arrondissement d’Épinal (Vosges) d’Élie Émile Vançon et Marie Augustine David ; époux de Marie Émilienne David ; père de trois enfants ; domicilié n°58 Rue Vasco de Gama (XVIe).

Incorporé dans les régiments d’infanterie pendant la grande guerre, à l’appel de sa classe, Émile Vançon fut blessé au combat, intoxiqué par les gaz le 18 août 1918 à Lassigny (Oise) puis évacué jusqu’à sa démobilisation en 1919.

Il fut admis à la Préfecture de police le 1er juillet 1922 en qualité de gardien de la paix et affecté au commissariat du IVe. Sous l’Occupation, il adhéra au mouvement de Résistance “L’Honneur de la Police”.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué au titre de la Résistance intérieure française (RIF) et aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article185735 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (RIF, FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH) — Arch. Vosges, Matricules, bureau Epinal, classe 1915 matricule 621

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