Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Sous-Brigadier — Gardien
Émile HENRIOT
Victime du Devoir le 08 novembre 1892
Département
Paris (75)
Affectation
Police Municipale (PP) — Paris 1er
Circonstances
Cause du décès
Maladie ou blessure contractées à l'occasion du service
Dans la matinée du mardi 8 novembre 1892, dans le contexte d’une vague d’attentats anarchistes, une bombe à renversement déposée sous la forme d’un colis au siège de la Société des Mines de Carmaux, fut transportée aussitôt par un jeune commis au commissariat de police du quartier Palais-Royal, sis au n°21, Rue des Bons-Enfants, 1er arrdt de Paris.
Étudié par les policiers présents pour l’accueillir, l’engin explosa et dévasta entièrement la maison de ville. Alors qu’il se précipitait à la tête de plusieurs agents de la 1ère brigade centrale pour organiser le service d’ordre et les secours, le sous-brigadier Émile Henriot, quarante-six ans, chutait dans les décombres et se blessait à la tête.
Déposé dans la cour centrale, son décès d’une rupture d’anévrisme était constaté. Henriot fut la sixième victime indirecte de l’attentat.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité d'Investigation et de Recherche
Né le 11 octobre 1846 à Battenans-les-Mines (Doubs) de Nicolas Henriot et Françoise Guillon ; époux de Léontine Muzard, un enfant ; domicilié N°9 Rue du Pont Louis-Philippe
Sources et références
État civil Paris (Ier), acte de décès 1892/818
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