Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier

Didier ORTEGA

Victime du Devoir le 28 octobre 1991

Département

Rhône (69)

Affectation

Sécurité Publique — Lyon

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Circonstances

Cause du décès

Maladie ou blessure contractées à l'occasion du service

Dans la matinée du dimanche 27 Octobre 1991, des témoins signalaient la présence d’une personne suicidaire qui venait d’enjamber le Pont Galliéni dans le 2ème arrondissement de Lyon (Rhône).

La victime était repérée par deux gardiens de la paix de la Compagnie de circulation alors qu’elle se débattait dans les eaux tumultueuses et glaciales du fleuve. Sans aucune hésitation, les deux policiers se portaient aussitôt à son secours à la nage et luttaient plusieurs minutes contre les courants violents, en vain.

Alors qu’ils regagnaient les berges, le brigadier de police Didier Ortega, quarante-sept ans, fut pris d’un malaise cardiaque. Il tombait dans un coma irréversible et mourut à l’Hôpital Édouard-Herriot le lendemain matin.

Les plongeurs de la 1ère compagnie de sapeurs-pompiers avaient pu procéder au sauvetage de la personne suicidaire trois cents mètres plus en aval.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité d'Appui Opérationnel — Service Spécialisé

Titres et homologations

Citation à l'Ordre de la Nation

Né le 30 janvier 1944 à Sidi-Bel-Abbes (Algérie) de Eugène Ortega et Marcelle Simon ; marié et père de deux enfants.

Didier Ortega était entré dans la Police Nationale à la fin des années 1960, à l’école de police de Sens (Yonne). Il avait effectué toute sa carrière de policier à Lyon, d’abord à la 1ère compagnie territoriale, puis au centre régional de l’information et de la coordination routière de 1972 à 1989. Promu brigadier, il fut affecté à la Compagnie de circulation.

Cité à l’ordre de la nation ; promu Officier de paix à titre posthume ; inhumé au cimetière de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme).

Sources et références

JORF n°259 du 6 novembre 1991, “Citation à l’ordre de la nation” — Archives microfilm du Progrès, Octobre-Novembre 1991.

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  1. Camarade de classe en 4ème de sa fille cathy M. Ortega a été une très belle rencontre, il m’a appris le rosaire, il m’a conduit au baptême, je lui rend hommage et rend grâce à Dieu.

  2. Deuxième petite fille de Didier Ortega,
    Merci de préserver sa mémoire comme un héros qui a secouru cette dame désespérée.
    Nous pleurons chaque année son absence mais dans notre cœur on sait qu’il a effectué un magnifique geste de bravoure. Nous sommes tellement fières de lui !

  3. Restez en paix. 🇫🇷. Pensées à sa famille.. Soutien sans faille aux forces de sécurité.

  4. Je suis la petite fille de Didier Ortega. Je vous remercie sincèrement pour cet article 🙂 Mon grand père été un homme droit et courageux qui n’hésitait pas à mettre sa vie en danger pour secourir autrui. C’est une grande fierté de voir que son geste héroïque n’a pas été oublié!

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