Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Brigadier
Daniel GAESSLER
Victime du Devoir le 12 août 1962
Département
Hautes-Pyrénées (65)
Affectation
CRS N°175 — Lannemezan
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Interception de véhicule
Dans la soirée du dimanche 12 août 1962, deux malfaiteurs attaquaient à main armée le cinéma “La Féria” à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), et prenaient la fuite à bord d’une Peugeot 403 où les attendaient deux autres complices.
Sur la route nationale N°10, en direction de Saint-Jean-de-Luz, le véhicule circulant à très vive allure était repéré par une patrouille de deux motards de la CRS N°175 effectuant des contrôles de vitesse.
Après une brève course-poursuite, deux des quatre passagers tiraient avec des armes automatiques et blessaient mortellement le sous-brigadier Daniel Gaessler, quarante-deux ans.
Les quatre bandits prenaient la fuite par des chemins de traverse, mais un important dispositif de policiers, de gendarmes et de civils volontaires permit de les interpeller.
L’enquête détermina qu’il s’agissait d’un groupe de déserteurs de l’Armée française et de rapatriés d’Algérie, en relation avec un ex responsable de l’Organisation Armée Secrète (OAS), Claude Peintre, vingt-sept ans.
Il fut à l’origine de plusieurs attaques de commerces et d’établissements bancaires commis dans l’Héxagone.
Le 29 novembre, la Cour Militaire de Justice siégeant à Vincennes condamna les tireurs identifiés à 15 ans de réclusion criminelle : Camille Yko, vingt-sept ans et Jean Bach, vingt ans.
Biographie
Direction d'emploi
Compagnies Républicaines de Sécurité
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de l'Ordre Public — Sécurité Routière
Spécialité
Unité Motocycliste
Contenu à venir
Sources et références
Le Monde du 01/12/1962 — Le Monde du 30/11/1962 — Combat du 14/08/1962 “Chasse à l’homme après le meurtre d’un CRS” — Combat du 30/11/1962 “A la cour militaire de justice”
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Mathieu Rutali était le frère de ma mère Angèle, née Rutali .
J’ai souvent parlé de lui dans “Voce di Rutali è d’altrò” (Rutali blog).
Aucune place, aucune rue de son village natal ne lui rend hommage ; une plaque sur le mur de la maison où il est né s’impose.
Vous devriez contacter le maire Mr Dominique Maroselli.
Ce projet me tient à coeur, mais j’ai 91 ans et le temps passe …
Merci de ce que vous pourrez faire.
Bien à vous. Suzy Finocchy Rutali .