Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
Claude GIRARD
Victime du Devoir le 02 juin 1952
Département
Vaucluse (84)
Affectation
Sécurité Publique — Cavaillon
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Forcené retranché, périple meurtrier
Dans la matinée du lundi 2 juin 1952, un dispositif était mis en place par le commissariat de Cavaillon (Vaucluse), au N°30 Rue de la Durance, pour procéder à l’internement d’un individu dangereux pour lui même et son entourage familial, à la demande de son père.
Alors que le commissaire Louis Nabor, trente-huit ans, tentait de prendre contact avec le malade souffrant de trouble de persécution, ce dernier s’emparait d’un pistolet-mitrailleur et tirait plusieurs rafales à travers la porte ; le commissaire fut tué net ainsi que le gardien de la paix Claude Girard, quarante-deux ans.
Après un siège de plus de deux heures, le forcené fut abattu alors qu’il se présentait à nouveau à une fenêtre pour tirer au jugé. Georges D., trente-deux ans, était un ancien inspecteur des renseignements généraux à Lyon qui fut révoqué et condamné pour actes de collaboration avec l’ennemi en temps de guerre.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
Citation à l'Ordre de la Nation
Né le … 1910 à … ; époux de Pascaline Vinsard ; entré dans la police à Cavaillon en qualité de gardien de la paix en 1942.
Sources et références
La Gazette provençale, 3 juin 1952 “Le drame de Cavaillon”
Laisser un témoignage
Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.