Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier

Charles PEZIN

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 4ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain, au cours d’une lutte acharnée pour la défense de l’hôtel de ville, les brigadiers Charles Pézin, trente-neuf ans, et Émile Vançon, quarante-neuf ans, étaient fauchés par des rafales de fusil-mitrailleur tirées depuis un camion transportant des soldats ennemis, à l’angle de la Place Baudoyer et de la Rue de Rivoli (IVe).

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 19 juin 1905 à Élincourt arrondissement de Cambrai (Nord) de Charles Pezin, vétéran de la grande guerre, et de Stéphanie Lamouret ; époux de Jeanne Vermeersch ; père d’un enfant ; domicilié n°26 Rue de Wattignies (XIIIe).

Après son service militaire effectué dans les régiments de zouaves au Maroc, Charles Pézin fut admis comme gardien de la paix en poste à Aulnay-sous-Bois (Seine-et-Oise ; Seine-Saint-Denis). Il sollicita une nouvelle affectation à la Préfecture de polic au commissariat du IVe.

Considéré comme ses supérieurs comme un agent “d’élite”, il fut nommé brigadier au choix. Sous l’Occupation, il adhéra au mouvement de Résistance “L’Honneur de la Police”.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué sergent des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article185746 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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