Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Sous-Brigadier — Gardien
Casimir MAURINÈS
Victime du Devoir le 11 octobre 1961
Département
Rhône (69)
Affectation
Sécurité Publique — Lyon
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Dans la soirée du jeudi 11 octobre 1961, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux attentats contre les forces de l’ordre en métropole, Casimir Maurinès, cinquante-neuf ans, retraité de la police, fut mortellement blessé à l’abdomen par trois balles de pistolet, alors qu’il regagnait son domicile, Rue Montgolfier à Lyon 6e (Rhône).
Son décès fut déclaré à son admission à l’hôpital Édouard-Herriot. Employé au mess du Ministère de l’Intérieur, ce dernier avait l’habitude de circuler dans son uniforme après en avoir retiré les insignes.
Des opérations de police furent déclenchées par M. Gadéa, commissaire central de Lyon et l’enquête confiée à M. Chaboud, commissaire principal, chef de la brigade nord-africaine de Lyon.
En collaboration avec le service des renseignements généraux, les opérations d’envergure aboutirent à l’interpellation de membres de l’organisation spéciale du Front de Libération Nationale (FLN).
Une perquisition menée dans un squat N°49 Rue Dunoir, amena à la découverte de trois armes de poing, dont l’arme du crime.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Gestion Opérationnelle, de Coordination ou d'Intendance
Né le 10 novembre 1902 à La Grand-Combe (Gard) de Casimir Maurinès et Léontine Astier ; célibataire, sans enfant ; domicilié N°25 Rue du Musée-Guimet à Lyon (VIe).
Sources et références
Le Monde du 18/10/1961 “Les assassins du brigadier Maurinès arrêtés à Lyon”
Le Monde du 13/10/1961 “Un sous-brigadier de police assassiné à Lyon”
“Victime collatérale de la guerre FLN/MNA, Casimir Maurinès, sous-brigadier en retraite, est assassiné par un commando FLN” – SLHP – Michel Salager
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