Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Camille LANGRY

Victime du Devoir le 26 octobre 1942

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 10ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 9 octobre 1941, dans le contexte de l’Occupation allemande, plusieurs gardiens de la paix de la Préfecture de police de Paris furent arrêtés sur leurs lieux de travail par la police de sûreté d’État et services de sécurité du parti nazi (Sicherheitspolizei undicherheitsdienst, Si.po – SD).

Parmi eux, Camille Langry, trente-neuf ans, fut accusé d’assistance aux juifs et aux résistants, de propos anti-allemands, et de propagande gaulliste. Conduit au siège de la police d’occupation allemande à l’Hôtel Edouard VII, il fut interrogé sous la torture, puis interné à Fresnes.

Le 15 décembre, conformément aux “directives sur la poursuite pour infractions contre le Reich ou contre les forces d’occupation dans les territoires occupés”, il fut déporté de Paris-Gare de l’Est sous protocole “Nacht und Nebel” jusqu’au camp de Oranienbourg-Sachsenhausen ; où il fut exterminé le 26 octobre 1942.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 20 avril 1903 à Landreville (Aube) de Armand Langry et Irma Breodat ; époux de Marie mathieu ; couple domicilié n°25 avenue de Paris à Vincennes.

Camille Gaston Langry était entré dans l’administration le 1er février 1926, comme gardien de la paix au commissariat du Xe ; homologué Adjudant au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) ; mention “déporté et interné de la Résistance” (DIR) ; mention « Mort en déportation » (MED).

Sources et références

Site Mémoire des Hommes (RIF, DIR, MED) — JORF du 28/01/1993 ; arrêté du 06/07/1993 — Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération (2e partie), coord. Luc Rudolph

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