Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Commissaire

Camille CAYOL

Victime du Devoir le 04 mars 1959

Département

ex Afrique Française du Nord (AFN)

Affectation

Police Judiciaire (PJ) — Constantine (Algérie)

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Dans la soirée du mercredi 4 mars 1959, dans le contexte de la guerre d’Algérie, le commissaire Camille Cayol, quarante-six ans, était guetté au retour du marché de Sidi Mabrouz, près de son domicile, par un groupe armé du Front de Libération Nationale — FLN, dans la banlieue de Constantine (ex Algérie française).

Alors qu’il était accompagné de son épouse, tous deux furent assassinés, victimes de tirs de pistolets-mitrailleurs. Le commissaire était ciblé en raison de sa qualité de sous-chef du service régional de police judiciaire et de actions anti-terroristes redoutées des responsables FLN locaux.

Biographie

Direction d'emploi

Police Judiciaire

Corps

Conception — Direction

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 7 mars 1913 à Orléansville (département d’Alger ; ex Algérie française) ; marié et père de deux enfants.

Inspecteur-secrétaire stagiaire de police d’état à Oran le 1er août 1939, commissaire stagiaire le 13 janvier 1941 à Sidi-Bel-Abbès, titularisé le 13 janvier 1942 à Marnia, 1er juillet 1945 à Tlemcen, 1er avril 1946 à Aïn-Baïda, le 6 juillet 1950 nommé à Constantine et promu commissaire principal le 17 juin 1955, sous-chef de la PJ de Constantine.

Mobilisé en 1939 dans les régiments d’artillerie, lieutenant de réserve, titulaire de la médaille d’argent pour acte de courage et de dévouement, de la croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent, cité à l’ordre de la Nation et promu chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume. Mention Mort pour la France.

Il obtint la citation suivante : “Dès l’apparition du terrorisme en Algérie, M. Cayol met son intelligence et son énérgie à lutter contre les groupes dangereux. Sa ténacité et son dévouement permirent d’obtenir de très bons résulats, et notamment le démantèlement d’organisations terrosites, ainsi que l’arrestation de leurs membres. Sa collaboration étroite avec l’Armée lui valut des témoignages de satisfaction. Victime de son courage, il a été assassiné par des rafales de mitraillettes avec sa femme, le 4 mars courant, alors qu’ils regagnaient leur domicile”.

Sources et références

BODMR n° 06 du 19/04/1959
Les policiers tués pendant la guerre d’Algérie. Un silence abyssal, docu. SLHP, Michel SALAGER – nov. 2019

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