Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Gardien de la paix

André PERRIN

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 20ème

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Dans la soirée, alors qu’il a lutté tout le jour, le gardien de la paix André Perrin, vingt-neuf ans, était fauché par une rafale de fusil-mitrailleur sur le Parvis de Notre-Dame, à l’angle de la Rue d’Arcole (IVe). Plusieurs de ses collègues seront tués sur ce même barrage.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 26 janvier 1915 à Valentigney arrondissement de Montbéliard (Doubs) d’Armand Perrin, ouvrier d’usine et de Céline Goudey ; domicilié n°76 Rue de la Mare (XXe).

Entré dans la police parisienne le 18 mars 1938, en qualité de gardien de la paix au commissariat du IIIe puis du XXe, après une période de service militaire effectué dans les régiments d’artillerie ; libéré avec le grade de Maréchal des logis.

Sous l’occupation, il adhéra au réseau de Résistance “L’Honneur de la Police” dès mars 1943.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.