Alphonse ROBIN

Le 22 août 1944, dans le contexte des combats pour la Libération accompagnant l’avancée des forces alliées et d’une activité intense de la Résistance, la garnison allemande abandonnait la ville de Romorantin (Loir-et-Cher).

Ce départ soudain donnait l’illusion d’une fuite définitive et provoquait le retour prématuré de maquisards en ville, qui fut pavoisée aux couleurs françaises. Des unités allemandes en retraite étaient cependant encore à l’oeuvre dans le secteur, et procédaient à des actions violentes contre les civils.

Une colonne motorisée ennemie se présentait en ville et confrontait les francs-tireurs en embuscade. Un gardien de la paix en service qui tentait d’éteindre un incendie provoqué volontairement derrière l’église du quartier du Bourgeau, était fait prisionnier par l’ennemi avec deux autres romorantinais.

Emmené de force à La Brigaudière, commune de Pruniers-en-Sologne, Alphonse Robin, trente-quatre ans, était fusillé sommairement après avoir été cruellement torturé.