Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Alfred THIÉBAUT

Victime du Devoir le 21 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 12ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain, le gardien de la paix Alfred Thiébaut, vingt-trois ans, fut chargé d’une mission de reconnaissance dans la Rue de Bercy, mais il était capturé par des sentinelles allemandes qui découvrirent qu’il était en possession de sa carte de réquisition et de son arme de service.

Conduit au Fort de Vincennes, il subit le sort de nombreux autres insurgés pris en possession d’une arme et fut fusillé le jour-même.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 18 octobre 1920 à Sedan (Ardennes) de Florent Thébaut, tourneur sur métaux, et de Marguerite Leurquin ; domicilié à Nogent-sur-Marne.

Alfred Thiébaut avait accompli près de deux ans de service militaire dans les régiments de dragons, avec une spécialité de radiotélégraphiste et de radiotéléphonie, lorsqu’il sollicita un emploi de gardien de la paix à la Préfecture de police.

Il débuta le 16 septembre 1942 au commissariat du XIIe, et adhéra sous l’Occupation au mouvement de Résistance “L’Honneur de la Police”.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; statut déporté, interné de la Résistance (DIR) ; homologué au titre des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (LH) ; citation à l’ordre de la Nation (CN).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article190942 notice rédigée par Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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