Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

Soumettre un complément

Commissaire divisionnaire

Alexis GOLDENBERG

Victime du Devoir le 20 septembre 1961

Département

ex Afrique Française du Nord (AFN)

Affectation

Renseignements Généraux — Alger (Algérie)

Partagez

Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Dans la soirée du 20 mars 1961, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux attentats visant les forces de sécurité, le commissaire principal Alexis Goldenberg, quarante-et-un ans, était assassiné à bord de sa Citroën 2cv à Alger (ex Algérie française).

La victime venait de quitter son service à la Délégation Générale et circulait dans les embouteillages près du tunnel des facultés lorsque l’un des deux individus montés sur une moto lui tirait à plusieurs reprises et le blessait mortellement.

L’attentat fut attribué à un commando Delta de l’Organisation Armée-Secrète (OAS).

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Conception — Direction

Type d'unité

Unité de Gestion Opérationnelle, de Coordination ou d'Intendance

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Né le 30 février 1920 à Berlin (Allemagne). Docteur en droit, licencié ès sciences, parlant six langues, Alexis Goldenberg était entré dans la Police le 1er novembre 1945 en qualité de commissaire, après avoir oeuvré à la Direction de la Surveillance du Territoire.

“Alexis Dormont” dans la Résistance, il avait eu une très belle conduite dans les maquis de Haute-Garonne contre l’occupant allemand.

Après avoir assuré un poste de sécrétaire à l’Organisation Internationale de Police Criminelle (OIPC), il fut nommé le 11 juin 1960 en Algérie, comme chef de service de la réglementation et des étrangers à la direction de la sûreté nationale de la délégation générale.

Alexis Goldenberg était un des plus jeunes commissaires principaux de France, promu en 1957. Chargé des expulsions des activites de l’organisation Armée-Secrète (OAS), il était dès lors devenu une cible, dénoncé fallacieusement comme pro-communiste proche du Parti Socialiste Unifié (PSU)

Sources et références

Doc. SLHP Michel Salager – Les policiers tués pendant la guerre d’Algérie. Un silence abyssal — Arch. Le Monde du 22/09/1961, Le commissaire Goldenberg est le troisième haut fonctionnaire de la police assassiné à Alger depuis six mois

Laisser un témoignage

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les témoignages irrespectueux ne seront pas acceptés. Pour une demande particulière, merci d'utiliser le formulaire de contact.
Les champs marqués d'une asterisque (*) sont obligatoires.