Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Alexandre MASSIANI

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 5ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués, s’emparaient de la Préfecture de police pour en assurer la défense et participer aux combats.

Alors qu’il se trouvait à un poste d’obvservation proche du Panthéon, le gardien de la paix Alexandre Massiani assistait à un scène dans laquelle des soldats allemands brutalisait des passants, après les avoir dispersés par des tirs.

Alors qu’il décidait d’intervenir arme au poing, un soldat monté dans un side-car le blessait grièvement d’une rafale de pistolet-mitrailleur. Transporté à la maison de santé des gardiens de la paix, il y était déclaré décédé après son admission.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 8 juin 1910 à Paris (XIVe) de père et de mère inconnus ; placé chez Lucien Massiani et Marguerite Anne, cultivateurs originaires de Lama (Corse) ; époux de Lucie Dupas et père d’une enfant ; domicilié n°20 rue des Jardins à Cachan et inhumé au carré militaire de cette ville.

Formé comme menuisier-charpentier, Alexandre Massiani effectuait son service militaire dans les régiments d’artillerie, puis comme garde républicain à la caserne Napoléon.

Il fut nommé au titre militaire à l’emploi de gardien de la paix stagiaire le 16 février 1938 et affecté au commissariat du Ve. Sous l’Occupation, il adhéra à L’Honneur de la Police et s’engageait dans un corps-franc.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué au titre des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article185346, notice rédigée par Daniel Grason — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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