Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Alexandre BUCHOU

Victime du Devoir le 25 août 1944

Département

Val-de-Marne (94)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Nogent-sur-Marne

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 25 août 1944, dans le contexte des combats pour la libération de Paris et de sa proche banlieue, des résistants engagaient l’ennemi sur le pont de Joinville (ex Seine), et lequel avait l’intention de le détruire pour ralentir la progression des forces alliées.

Alors qu’il avait lutté pendant les journées insurectionnelles contre l’occupant, le gardien de la paix Alexandre Buchou, quarante-quatre ans, venait de terminer son service lorqu’il pris part à l’escarmouche. Il était tué dans la Rue Jamin, tout proche de son domicile, encore vêtu de son uniforme de policier.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 9 mai 1900 à Saint-Hilaire-de-Riez (Vendée) de Jean Buchou et Céline Beneteau ; époux de Marie Glorieau ; domicilié N°17 Rue Jamin à Joinville-le-Pont.

Après une période de services militaires effectués dans la Marine, Alexandre Buchou eut plusieurs emplois avant de se fixer en région parisienne à la recherche d’une situation plus stable.

Il fut admis comme gardien de la paix le 1er août 1929 à la Préfecture de police et affecté au commissariat du IVe. Il obtenait une mutation à sa demande à Nogent-sur-Marne en 1944.

Sous l’occupation allemande, il entrait dans la Résistance par le mouvement gaulliste “Honneur de la Police”.

Il fut par ailleurs mis en cause par les autorités allemandes après une intervention contre des sous-officiers de la Ligue des Volontaires français contre le bolchévisme (LVF), et lesquels causaient du scandale dans un bistro.

Après sa mort, il fit l’objet de l’éloge suivante de la part de son commissaire : « Buchou était considéré comme un bon gardien, bon français n’ayant aucune sympathie envers le régime Vichyssois ».

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée et colorisée — Fiche du Maitron de Daniel GRASON : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article178069 — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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