Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Aimé GRIBÉ

Victime du Devoir le 08 août 1960

Département

ex Afrique Française du Nord (AFN)

Affectation

Sécurité Publique — Philippeville, Skikda (Algérie)

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

Dans la soirée du 8 août 1960, dans le contexte des « opérations engagées contre les rebelles en vue du rétablissement de l’ordre en Algérie », une opération de contre-guérilla était menée dans le quartier urbain de Philippeville, Skikda (Algérie) sous l’autorité de l’Armée.

Alors qu’il progressait dans une zone boisée à la tête d’un groupe avec un fusil mitrailleur, le gardien de la paix Aimé Gribé, trente-et-un ans, était fauché par une rafale de pistolet mitrailleur tirée par des rebelles.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 2 février 1929 à El Khroub (Wilaya de Constantine, Algérie).

Aimé Gribé était entré dans la police en 1952 après une période de service militaire. Rompu au maintien de l’ordre dans le quartier urbain de Philippeville (actuelle Skikda), et connaissant parfaitement la configuration et la population locale, ce policier « d’une activité sans égal et d’une bravoure exemplaire » fut régulièrement détaché au centre de recherche et d’action (CRA) sous l’autorité de l’Armée.

Nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur ; Croix de la Valeur Militaire avec citation à l’ordre de l’Armée.

Sources et références

Base des Morts pour la France de la Guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie — Base Léonore, notice individuelle de GRIBE Aimé

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