Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Max JOGUET

Victime du Devoir le 04 avril 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 18ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Au printemps de l’année 1943, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la police de sûreté d’État et services de sécurité du parti nazi (Sicherheitspolizei undicherheitsdienst, Si.po – SD) aidée des brigades spéciales de la Préfecture de police de Paris, mirent en état d’arrestation une cellule de militants communistes animée par Pierre Brossart alias “Philibert”.

Parmi eux figurait Max Joguet, trente-deux ans, gardien de la paix, communiste, lequel donnait des renseignements et hébergeait des militants dans l’illégalité.

Le 20 septembre suivant, il fut déporté à destination du camp de concentration de Mauthausen (Autriche annexée) sous le sinistre protocole “Nuit et Brouillard” (Nacht nund Nebel) déterminant son extermination programmée ; survenue le 4 avril 1944 sous le matricule N°37779.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 14 octobre 1911 à Seur (Loir-et-Cher) de René Joguet et Marie Léonie Gilles ; époux de Lucienne Lydie Morin ; père d’un enfant ; domicilié N°48 Rue Championnet (XVIIIe).

Homologué militaire au titre de la Résistance intérieure française (RIF) – réseau “Honneur de la Police” ; statut déporté, interné de la Résistance (DIR) ; mention Mort en Déportation (MED)

La plaque commémorative originale du commissariat de Saint-Denis mentionne sa déportation en 1943, à défaut de connaitre à l’époque les éléments recensés sur cette page.

Sources et références

Arch. SMAC PP, photo série KC, restaurée et colorisée — Site Mémoire des Hommes (RIF, DIR)

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