Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Commissaire de police

Aristide LAURENT

Victime du Devoir le 21 août 1944

Département

Hérault (34)

Affectation

Brigade Régionale de Police de Sûreté (PJ) — Montpellier

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 21 août 1944, dans le contexte du débarquement de Provence et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, les hommes du maquis “Latourette” venait de confronter une unité allemande aux abords du hameau de Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), et de leur infliger de nombreuses pertes humaines et matérielles.

Après avoir transporté un blessé dans un poste de secours clandestin, alors que la région était quadrillée par près de trois mille soldats de la Werhmarcht, cinq résistants partaient en éclaireurs, s’agissant de policiers appartenant à la 14ème brigade mobile de police judiciaire de Montpellier, et d’un gendarme.

Le groupe tombait malheureusement dans une embuscade de l’ennemi, dans le hameau de Corniou, et fut aussitôt passé par les armes.

Il s’agissait des commissaires de police Édouard Desmazes, trente-deux ans, Aristide Laurent, trente-quatre ans ; des inspecteurs de police Paul Vayssié, vingt-six ans, René Mollard, trente-cinq ans ; et du gendarme Édouard Forgues, vingt-sept ans.

Biographie

Direction d'emploi

Police Judiciaire

Corps

Conception — Direction

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Né le 13 mars 1910 à La Motte-Servolex (Savoie) de Pierre et Marie Laurent.

Aristide Laurent fut admis inspecteur de sûreté en 1943 et affecté à la 14ème brigade régionale de police mobile à Montpellier (Hérault). Il fut admis par voie de concours commissaire de police et nommé sur place le 3 juin 1944, juste avant qu’il n’abandonne son poste pour rejoindre le maquis Latourette dans le secteur de Béziers—Saint-Pons avec plusieurs de ses collègues.

Mention “Mort pour la France” ; homologué militaire des forces françaises de l’intérieur (FFI).

Sources et références

France, Index des décès militaires, 1914-1961

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