Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Pierre ROBIC

Victime du Devoir le 18 décembre 1944

Département

Val-de-Marne (94)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Gentilly

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 5 juillet 1944, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance, sur la base d’une dénonciation, le service de sécurité du Reichsführer (Sicherheitsdienst – SD) mit en état d’arrestation un groupe de résistants réunis clandestinement dans l’atelier du tailleur Bisal, Place du Théâtre français à Paris (Ier).

Parmi les captifs, Pierre Robic, vingt-neuf ans, gardien de la paix à L’Haÿ-les-Roses révoqué pour abandon de poste et visé par un arrêté d’internement administratif.

Incarcéré à Fresnes, il fut déporté le 15 août à destination du complexe concentrationnaire de Buchenwald et affecté au kommando de Ellrich (Allemagne).

Il fut mortellement blessé par un gardien tchèque pour avoir porté un autre vêtement que la tenue rayée des prisonniers, à savoir un sac de ciment vide pour se protéger du froid glacial.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 10 mars 1915 à Paris (XIVe) de Ignace Robic et Marguerite Le Stradic ; époux de Louise Lavocat ; père de trois enfants ; domicilié à L’Haÿ-les-Roses.

Pierre Robic fut recruté en mars 1941, puis enrôlé par Libé-Nord, puis par Défense de la France, dont il devient le responsable pour L’Hay-les-Roses, et l’adjoint pour Versailles. Il travaille surtout pour le réseau “BEARN”, sous les pseudonymes de “Pierrot” et “RUA-259”.

Nommé à Gentilly, il fournit des informations sur les implantations militaires allemandes de Villacoublay, Orly, les gares de Villeneuve-Saint-Georges, Juvisy et Brétigny.

Réintégré et nommé brigadier à titre posthume ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur ; homologué sous-lieutenant des forces françaises combattantes (FFC) ; statut “déporté, interné de la Résistance (DIR) ; Croix de guerre 1939-1945 avec trois citations ; médaille de la Résistance (1947)

Sources et références

Les Amis de la Fondation de la Résistance, fiche de Pierre Robic — Site Mémoire des Hommes

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