Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Agent de police auxiliaire
Ahmed HÂROUN
Victime du Devoir le 01 novembre 1954
Département
ex Afrique Française du Nord (AFN)
Affectation
Sécurité Publique — Draâ-el-Mizan (Algérie)
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Dans la nuit du dimanche au lundi 1er novembre 1954, deux agents de police chargés de la surveillance d’un dépôt pétrolier à Draâ-el-Mizan (ex département de Tizi-Ouzou, Algérie française) repéraient la présence suspecte de plusieurs engins incendiaires disséminés sur le site.
Il surpenait deux individus dont l’un exhibait de façon soudaine une arme de poing et fit feu dans leur didrection. L’agent Ahmed Hâroun fut tué net.
Plusieurs attentats contre des bâtiments militaires, institutionnels ou stratégiques français égrainèrent le territoire algérien cette même nuit. Ces évènements furent considérés comme le déclencheur de la guerre d’indépendance de l’Algérie.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Personnels contractuels de droit public
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Ahmed Ben Ammar Hâroun est considéré comme le premier policier, voire première victime, des attentats déclencheurs de la guerre d’Algérie au cours de la “Toussaint rouge”.
Il obtenait la médaille des actes de courage et de dévouement, échelon Or, et son nom fut publié au Journal Officiel.
Sources et références
BODMR n° 06 du 25/02/1955 — Le Monde du 03/11/1954, Un agent de police tué
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