Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Inspecteur P.R.E.

Robert BORIOS

Victime du Devoir le 29 juillet 1944

Département

Ariège (09)

Affectation

Sécurité Publique — Foix

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 16 juin 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et d’une intense activité de la Résistance, la police secrète d’État du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei – Gestapo) mit en état d’arrestation sur dénonciation Roger Borios, vingt-quatre ans, inspecteur de police à Foix (Ariège).

Ce résistant de la première heure (voir biographie) mettait effectivement à profit ses déplacements professionnels entre Toulouse et Foix pour transporter des armes destinées aux patriotes ariégeois. Il aida de nombreux Français et Espagnols à franchir la frontière en leur fournissant des faux documents d’identité.

Interné dans la prison Saint-Michel à Toulouse, et soumis à des interrogatoires sous la torture, il refusait de livrer les noms de ses camarades. Le 29 août, il était sélectionné parmi plusieurs centaines de déportés et conduit au camp de Souge pour y être fusillé.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Né le 25 août 1919 à Toulouse (Haute-Garonne) de Samson Borios et Yvonne Carrié, gérants du Grand Café Borios, Place du Capitole ; divorcé et père d’un enfant.

Robert Borios s’engagea rapidement dans l’Organisation de Résistance de l’Armée au sein du Corps-Franc Pommiès, et assurait un rôle de liaison et de logistique entre Toulouse et Foix, grâce à sa position de policier.

En janvier 1944 il était nommé lieutenant FFI dans le réseau « Libérer et Fédérer » sous le pseudonyme de « Blanchard ».

Homologué au titre des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; médaille de la Résistance (1946) ; statut “Déporté, interné de la Résistance” (DIR)

Sources et références

BODMR n° 20 du 01/09/1960 — Association du souvenir des fusillés de Souge

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