Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier

Henri BALONDRADE

Victime du Devoir le 30 juin 1944

Département

Aveyron (12)

Affectation

Sécurité Publique — Decazeville

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Circonstances

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 30 juin 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et d’une intense activité de la Résistance, une soixantaine de maquisards du groupe Vény, Armée-Secrète secteur IV (Cahors), cantonné près de Gigouzac (Lot), engageait une colonne allemande supérieurement armée.

Au terme d’une heure de combat féroce, dix combattants étaient tués, dont Henri Balondrade, vingt-six ans, brigadier de police en poste à Rodez (Aveyron), mis en disponibilité forcée par le régime de Vichy (voir biographie).

Selon un témoignage, il s’était ôté la vie après avoir été blessé grièvement, et s’être servi de sa mitrailleuse jusqu’au bout.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Né le 29 août 1917 à Port-Saïd (Égypte) ; époux de France Pugenier et père de deux enfants.

Henri Balondrade intégrait les Groupes Mobiles de Sécurité – GMR “Maguelone” lors de leur création par le régime de Vichy en 1941. Il fut muté au corps urbain de Decazeville à compter du 1er mars 1942.

Le 2 novembre 1943, après plusieurs épisodes conflictuels avec sa hiérarchie, il fut mis en disponibilité spéciale pour six mois par le ministère de l’Intérieur à compter du 16 décembre, par application de la loi du 17 juillet 1940 qui réservait les emplois de la fonction publique aux Français nés de père français.

Il resta donc avec sa famille à Decazeville. Au cours du mois de décembre, il tenta d’obtenir sa réintégration dans un poste similaire entre Villefranche-de-Rouergue, Capdenac-Gare et Aubin. Sa demande fut appuyée par le responsable de la subdivision de Decazeville des Ponts et Chaussées, mais n’aboutit pas.

Réintégré dans ses fonctions à titre posthume le 29 novembre 1963 ; promu au grade de brigadier-chef à compter du 20 ; mention “Mort pour la France” ; médaille d’honneur de la police française.

Son nom est inscrit sur le moment aux morts de Faycelles (Lot) et sur le monument commémoratif du combat de Gigouzac.

Sources et références

BODMR n° 20 du 01 septembre 1960 — Le Maitron, notice de Clotilde Bigot : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article238061

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