Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Inspecteur

Chérif EL OUAER

Victime du Devoir le 16 juin 1958

Département

Paris (75)

Affectation

Renseignements Généraux (PP) — Paris

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Dans l’après-midi du dimanche 15 juin 1961, dans le contexte de la guerre d’Algérie et de nombreux assassinats ciblés d’agents de police en métropole, Chérif El Ouaer, quarante-cinq ans, inspecteur de police, était assassiné par un groupe armé du Front de Libération Nationale — FLN.

Ce policier émérite travaillait aux renseignements généraux à l’antenne de la gare Saint-Lazare à Paris (VIIIe) et fut exécuté à l’angle des rues de Milan et d’Amsterdam.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 3 décembre 1915 à Oued Zenati, Constantine (Algérie) de Amar ben Chérif El Ouaer et Yamina Tadlaoui ; époux de Yasmina Gaba ; domicilié N°24 Rue de Milan à Paris (IXe).

Chérif El Ouaer était entré dans l’administration le 1er avril 1943 à Constantine (ex Algérie française ; Algérie) en qualité d’auxiliaire de police puis titularisé comme agent spécial le 1er octobre 1945. Il obtenait une lettre de félicitations dès 1950 et les distinctions suivantes : Chevalier du Nichan Iftikhar (1954) ; Chevalier du Mérite Civique (1954) ; médaille des actes de courage et de dévouement – échelon Or (1955).

Il fut nommé inspecteur contractuel aux renseignements généraux de la police d’État de Constantine jusqu’en 1955, où il fut la cible d’un attentat. Muté à la direction des RG de la préfecture de police, à l’antenne de la gare Saint-Lazare à Paris, il fut lâchement assassiné à quelques pas de son domicile.

Il obtenait la citation suivante : “Blessé au cours d’un premier attentat en 1955, dans le Constantinois, par des éléments terroristes, l’inspecteur EL OUAER Chérif a continué en métropole son activité professionnelle particulièrement courageuse et digne d’éloges. Victime d’une nouvelle agression à Paris le 15 juin 1958, a été mortellement frappé par balles, payant de sa vie son attachement à la France.”

Sources et références

Base de données Léonore, archives nationales, notice n° c-315699

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