Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Ingénieur chimiste

René SCHMUTZ

Victime du Devoir le 26 janvier 1938

Département

Paris (75)

Affectation

Laboratoire Central de la Préfecture de police

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Circonstances

Cause du décès

Accident de voie publique, de trajet, aérien ou naval

Le 26 janvier 1938, une effroyable explosion d’origine accidentelle anéantit une annexe du laboratoire municipal de la Ville de Paris, Place Tolstoï à Villejuif (ex Seine ; Val-de-Marne).

Près d’une centaine de caisses de grenades, saisies dans les dépôts clandestins du Comité Secret d’Action Révolutionnaire y étaient entreposées. Cette organisation criminelle antirépublicaine qui visait à renverser la forme de gouvernement, venait d’être démantelée.

La déflagration survint lors de la manipulation de ces caisses, destinées à être transportées et détruites sur le parc d’artillerie de Versailles. Elle provoqua l’explosion incidente de plusieurs centaines de kilos d’explosifs entreposés aux abords des camions.

Quatorze victimes atrocement mutilées étaient recensées. Parmi elles, quatre agents de la Préfecture de police : l’ingénieur chimiste René Scmutz, cinquante-et-un ans, les inspecteurs de l’identité judiciaire Marcel Albouy et Gaston Bréhier, trente-et-un ans et vingt-neuf ans, et le sous-brigadier du service automobile André Marciat, trente-neuf ans.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Personnels ingénieurs et techniques

Titres et homologations

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 28 novembre 1886 à Paris (XIVe) de Auguste Schmutz et Berthe Béringer. Epoux de Jeanne Berger ; père de deux enfants ; domiciliés 6 Rue Paulin-Enfert à Paris (XIIIe)

Diplômé de l’école de physique et de chimie, René Schmutz était affecté pendant la guerre au service des explosifs pour examiner les armes chimiques employées par les allemands. Après un stage aux matières colorantes à Saint-Denis, il entrait au laboratoire municipal de la Préfecture de police comme chimiste en 1921.

Cité à l’ordre de la Nation ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.

Sources et références

Journal officiel de la République française, 29 janvier 1938 — Arch. Mun. Paris 14e, acte de décès N°1091

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