Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Agent de police
Étienne ECUSSON
Victime du Devoir le 03 mars 1939
Département
Charente (16)
Affectation
Police Municipale et Rurale — Angoulême
Circonstances
Cause du décès
Maladie ou blessure contractées à l'occasion du service
Le 23 février 1939, dans le contexte de l’exode de nombreux ressortissants espagnols républicains en France, Étienne Écusson, trente-et-un ans, gardien de la paix à Angoulême (Charente), dût cesser son service après avoir contracté la diphtérie au contact des réfugiés malades.
Depuis un mois, ce policier s’était porté volontaire pour assister les réfugiés hébergés sous contrôle dans une ancienne usine de la Place de la Gendarmerie. Admis à l’hôpital, il succombait le 3 mars suivant.
Biographie
Direction d'emploi
Police Municipale
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Né le 18 décembre 1907 à Chalais (Charente) de Lucien Écusson et Marie Crucher, aubergistes ; époux de Zoé Vinnet et père de deux enfants.
Étienne Écusson était entré dans la police en 1936, comme gardien de la paix. Son décès lié au service auprès des réfugiés espagnols eu un écho national. La médaille vermeil des actes de courgae et de dévouement lui fut décernée par le Ministre de l’Intérieur à titre posthume.
Sources et références
Journal officiel de la République française, 13 avril 1939, p.4/40 — Journal “La Charente” du 09/03/1939, Les obsèques du gardien de la paix Écusson à Chalais — Journal “La Charente” du 05/03/1939, Victime du devoir professionnel
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