Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Gardien de la paix
René MORIN
Victime du Devoir le 24 mars 1944
Département
Hauts-de-Seine (92)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Sceaux
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 12 décembre 1943, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la brigade spéciale des renseignements généraux de la préfecture de police procédait à l’arrestation de René Morin, trente-et-un ans, gardien de la paix au commissariat de Sceaux (Hauts-de-Seine) pour complicité d’actes de francs-tireurs.
Ce dernier était effectivement très actif au sein du mouvement de résistance “Honneur de la Police”. Condamné à mort par le tribunal militaire allemand le 15 mars 1944 suivant, il fut passé par les armes au Mont-Valérien le 24 mars 1944.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)
Citation à l'Ordre de la Nation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 8 janvier 1913 à Paris (XIVe) ; époux de Colette Mermoud.
Entré dans la police le 1er juin 1938, il est mis d’office en disponibilité à partir de 1940 et rejoint le mouvement de Résistance de L’Armée Volontaire dès le mois de novembre 1942. Très actif, il organise et participe notamment à l’attaque du centre de ravitaillement de Nogent-sur-Marne en septembre 1943.
Mention “Mort pour la France” ; nommé au grade de chevalier de la Légion d’Honneur ; homologué au titre de la Résistance Intérieure Française – réseau “Honneur de la Police”.
Sources et références
Base des fusillés du Mont-Valérien
Au coeur de la Préfecture de Police, de la Résistance à la Libération (2ème partie), coordination Luc Rudolph, p.32
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