Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Armand CACHON

Victime du Devoir le 16 juin 1944

Département

Rhône (69)

Affectation

GMR à cheval Rhodanien — Sainte-Foy-lès-Lyon

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 3 mai 1944, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une intense activité de la Résistance intérieure française, la police secrète d’État du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei – Ge.Sta.Po) se rendait au N°14 Rue Basse-Combalot à Lyon (Rhône).

Suite à une délation, elle mit en état d’arrestation Armand Cachon, dix-huit ans, gardien de la paix au Groupe Mobile de Réserve (GMR) “Rhodanien” .

Il fut conduit à la prison Montluc pour y être interné. Ce dernier faisait effectivement parti depuis septembre 1942 au mouvement de Résistance “Front National”.

Suite à une action de la Résistance ayant conduit une attaque contre un convoi allemand, et conformément à l’ordonnance du commandement militaire allemand connue sous le “code des otages”, il fit partie des trente prisonniers extraits de cellule afin d’être exécuté en représailles.

Acheminés à destination de Saint-Didier-de-Formans (Ain) dans le pré du lieu-dit La Roussille, les prisonniers furent méthodiquement exécutés par des tirs de mitrailleuses.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de l'Ordre Public — Sécurité Routière

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 9 juin 1925 à Chavanoz (Isère) de Claude Cachon et de Julie Cueillerier.

Parcours de résistant ignoré. Statut “Déporté, interné de la Résistance” (DIR) ; mention “Mort pour la France” (MPF).

Sources et références

BODMR n° 20 du 01 septembre 1960

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