Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Brigadier-chef
Maxime AMOSSÉ
Victime du Devoir le 12 août 1944
Département
Loire-Atlantique (44)
Affectation
Sécurité Publique — Nantes
Circonstances
Cause du décès
Accident de tir à l'entrainement ou en opération
Le brigadier chef de police d’État Maxime Amossé est affecté comme responsable du service d’ordre dans un ancien campement militaire allemand situé route de Saint-Joseph de Porterie lorsqu’il est victime de l’explosion d’une grenade allemande abandonnée par les fuyards dans un cantonnement.
Dans une lettre en date du 24 août 1944, le président de la société de secours mutuels des gardiens de la Paix et des secrétaires de la Police remercie le maire de Nantes d’avoir permis l’inhumation de Maxime Amossé : «quoique les policiers nantais soient actuellement étatisés, vous avez tenu à conserver la tradition qui veut que tout employé municipal, décédé victime du devoir, soit inhumé dans une concession perpétuelle réservée aux braves». La mention Mort pour la France est portée sur l’acte de décès le 3 août 1945.
Biographie
Direction d'emploi
Sécurité Publique
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
Né le 22 janvier 1895 à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique)
Sources et références
Lettre d’information trimestrielle des Archives municipales de Nantes, numéro 31, 1er semestre 2012 — Service Historique de la Défense, Caen ; base des victimes civiles (1939-1945), cote AC 21 P 306283
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