Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Edouard DAGUIN

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Hauts-de-Seine (92)

Affectation

École pratique des gardiens de la paix (PP)

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Alors qu’il était déployé avec le corps-franc de l’école pratique des gardiens de la paix aux abords de la Place Saint-Michel (Ve), Édouard Daguin, vingt-huit ans, fut capturé par l’ennemi et disparut.

Son corps fut découvert supplicié le 20 février 1945, enterré dans les jardins du Ministère des Affaires Étrangères.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 8 décembre 1915 à Paris (XIXe) d’Henri Daguin et de Fernande Mousset, plumassiers ; domicilié dans un garni n°31 rue du Roi de Sicile (IVe).

Mobilisé dans les régiments d’infanterie, Édouard Daguin fut fait prisonnier et détenu en Allemagne et évadé ou libéré au titre de la relève en 1943.

Entré dans la police parisienne le 16 mars 1944, il adhéra à “Police et Patrie”, branche du mouvemant de Résistance “Libération-Nord”. Il aurait déclaré le jour de l’insurrection à la réceptionniste de l’hôtel où il demeurait qu’il allait “faire du bon travail”.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article179042 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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