Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Abel PAILLOT

Victime du Devoir le 19 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 20ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Alors que le gardien de la paix Abel Paillot, vingt-trois, progressait sur la place du parvis de Notre-Dame, côté rue d’Arcole, il fut fauché par une rafale de mitraillette tirée par une sentinelle allemande.

Un agent de la 9e Compagnie de circulation le trouva sans vie, gisant sur le sol. Transporté à l’Hôpital de l’Hôtel-Dieu tout proche, un interne constata sa mort.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 6 juin 1921 à Troyes (Aube) de Daniel Paillot (bonnetier), et de Gabrielle Spilmont (doubleuse) ; époux de Gilberte Devriesère ; domicilié 1 Rue Darcy (XXe).

Engagé volontaire dans l’aviation le 28 juin 1939 à l’âge de dix-huit ans, son contrat fut résilié après la défaite. Son père, prisonnier de guerre en Allemagne a été libéré étant en charge de six enfants. Adjudant de gendarmerie, il comptait vingt-cinq années de service en 1942, il conseilla à son fils Abel de postuler un emploi de gardien de la paix.

Affecté au commissariat Saint-Fargeau dans le XXe arrondissement, il donnait satisfaction dans l’accomplissement de son travail. Il souhaitait préparer et se présenter au concours d’inspecteur.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des forces françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article185388 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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