Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Edmond GAGNEPAIN

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 4ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain, au cours d’une lutte acharnée pour la défense de l’Hôtel de ville (IVe), le sous-brigadier Edmond Gagnepain, quarante-cinq ans, était fauché sur les quais par une rafale de fusil-mitrailleur.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 24 septembre 1898 à Besançon (Doubs) de Frédéric Gagnepain et de Philippine Dautrice ; époux de Fernande Bertaux ; domicilié n°139 Boulevard de la Gare (XIIIe).

Vétéran de la grande guerre, Edmond Gagnepain fut mobilisé dans les régiments d’infanterie, et grièvement blessé au combat sur le front de Verdun le 21 juin 1918 ; il fut décoré de la Croix de guerre, de la médaille commémorative polonaise et de la médaille interalliée.

Il fut admis à la Préfecture de police en qualité de gardien de la paix le 21 mars 1921, et affecté au commissariat du XIXe, puis du IVe en 1925.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué aux des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article185716, notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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