Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Gaston GATHELIER

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 14ème

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Dans la soirée, alors qu’ils progressaient à bicyclettes près des Jardins du Luxembourg, Rue d’Assas (VIe) après avoir lutté tout le jour, deux policiers du XIVe regagnant leur service étaient ciblés par des tirs de fusil-mitrailleur.

Gaston Gathelier, quarante-cinq ans, était mortellement blessé aux jambes et succombait le lendemain matin à la Maison de Santé des gardiens de la paix.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

RIF - Résistance Intérieure Française (création de mouvements et de réseaux)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 1er octobre 1898 à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges) d’Augustine Gathelier et de père inconnu ; époux de Solange Sougère et père d’un enfant ; domicilié à Montrouge (Hauts-de-Seine).

Gaston Gathelier fut libéré du service militaire avec le grade de quartier-maitre après trois ans effectués comme fusilier-marin embarqué sur le croiseur “Cassard” ; décoré de la Croix du combattant et de la médaille interalliée.

Travaillant en usine et désireux d’avoir une situation plus stable, il entrait à la Préfecture de police le 1er mars 1926 et fut affecté au commissariat du XIVe. Il était décrit par ses supérieurs comme un agent intelligent, actif et courageux. Sous l’Occupation, il adhéra au mouvement de Résistance “L’Honneur de la Police”.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué à la Résistance intérieure française (RIF) et aux Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article179515 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, RIF, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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