Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Brigadier

Arthur BELVEZET

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 11ème

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Alors qu’ils effectuaient depuis un dépôt secret de Choisy-le-Roi une mission de ravitaillement en armes et munitions à bord d’une traction-avant 11cv, trois résistants étaient interceptés par une patrouille allemande.

,quarante-et-un ans, brigadier au commissariat de la Folie-Méricourt (XIe), Émile De Gorter, vingt-deux ans et André Mansuy, vingt-et-un ans, commerçants du XIe, étaient conduits sur le site du château de Vincennes.

Ils subissaient le sort de nombreux insurgés, et étaient fusillés le lendemain dans l’une des douves de l’édifice.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 7 novembre 1902 à Decazeville (Aveyron) de Ludovic Belvezet et Marie Louise Liauzun ; époux de Marie Louise Liauzin et père de deux enfants ; domicilié n°12 Boulevard Saint-Marcel (XIIIe).

Arthur Belvezet était employé comme aide-piqueur dans les mines aveyronnaises, puis décidait de s’installer à Paris où il trouva exerça les métiers d’ajusteur et de concierge.

Il sollicita une emploi de gardien de la paix à la Préfecture de police, et fut admis en 1930 ; promu brigadier en décembre 1943. Il était sergent au groupe de francs-tireurs et partisans de l’école de Meunerie.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; statut déporté, interné de la Résistance (DIR) ; homologué au titre des forces françaises de l’intérieur (FFI) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur (LH) ; citation à l’ordre de la Nation (CN) ; médaille de la Résistance.

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article171226 notice rédigée par Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, DIR, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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