Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Sous-Brigadier — Gardien

Noël PONS

Victime du Devoir le 20 août 1944

Département

Hauts-de-Seine (92)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Puteaux

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Circonstances

Cause du décès

Homicide par arme à feu

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

Le lendemain, au cours de la lutte acharnée et alors que son groupe transporte un blessé vers l’hôpital de Nanterre, le gardien de la paix Noël Pons, vingt-sept ans, était fauché par une rafale de fusil-mitrailleur tirée par l’ennemi alors qu’il sabotait un panneau indicateur allemand sur le pont de Rouen.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Citation à l'Ordre de la Nation

Croix de la Légion d'Honneur

Né le 16 décembre 1916 à Joch arrondissement de Prades (Pyrénées-Orientales) de Célestin et de Marie Cassany ; époux de Gilberte Marty ; père d’un enfant ; domicilié n°11 Place de la Liberté à La Garenne-Colombes.

Après avoir effectué son service militaire dans la Marine, Noël Pons fut mobilisé au 1er dépôt de la Flotte à Cherbourg et démobilisé le 18 juin 1940.

Il entrait dans la police parisienne le 19 octobre 1942 en qualité de gardien de la paix, en poste au commissariat de Courbevoie (Hauts-de-Seine). Il avait rejoint la Résistance au groupe “Vander” et assurait le rôle d’armurier.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué sous-lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).

Sources et références

Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée via MyHeritage.fr — Doc. Luc Dudolph “Au coeur de la préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3ème partie” — Le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article176689 notice de Daniel Grason — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)

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