Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Brigadier de police
Claude DUPONT
Victime du Devoir le 24 août 1944
Département
Paris (75)
Affectation
Sécurité Publique (PP) — Paris 9ème
Circonstances
Cause du décès
Homicide par arme à feu
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 24 août 1944, dans le contexte de l’avancée des forces alliées et des combats pour la libération de Paris, des policiers insurgés se portaient volontaires pour neutraliser des miliciens embusqués dans des immeubles aux abords de la Place de Roubaix (Xe).
Ces derniers tiraient sur les passants avec des pistolets-mitrailleurs ; les policiers n’étaient alors armés que de leurs pistolets administratifs de calibre 6,35mm à faible portée.
Alors qu’il se repliait dans l’entrée de l’immeuble du N°132 boulevard Magenta, le gardien de la paix Claude Dupont, trente-six ans, était fauché par une rafale.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Encadrement — Application
Type d'unité
Unité de Voie Publique — Service Général
Titres et homologations
MPF - Mort pour la France
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)
Citation à l'Ordre de la Nation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 4 juin 1908 à Entremont arrondissement de Bonneville (Haute-Savoie) de Jean-Louis Dupont et de Stéphanie Passerat cultivateurs à Entremont ; époux de Yvonne Chuart ; un enfant ; domiciliés N°31 rue Bergère à Paris (IXe).
Claude Dupont fut admis à la Préfecture de police le 26 janvier 1931 en qualité de gardien de la paix, et fut affecté au commissariat du XVIIIe puis du IXe.
Ses supérieurs le signalaient comme « très bon gardien, bonne instruction et connaissance professionnelle, très dévoué, discipliné. Tact et pondération dans ses interventions sur la voie publique ».
Dès 1939 il était considéré comme « apte au grade » de brigadier. En 1941, sur le formulaire de notation de l’année, il exprima son souhait d’ « accéder à devenir brigadier pour améliorer la situation de sa famille ».
Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; cité à l’ordre de la Nation (CN) ; nommé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (LH).
Sources et références
Arch. PP SMAC, série KC, photo restaurée et colorisée avec My Heritage — Le Maitron, Notice de Daniel GRASON : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article179637 — Site Mémoire des Hommes (FFI, MPF) — JORF du 20/12/1944 (CN) — JORF du 02/01/1945 (LH)
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