Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Eugène AMPRINO

Victime du Devoir le 13 février 1945

Département

Haute-Savoie (74)

Affectation

Sécurité Publique — Annecy

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Circonstances

Cause du décès

Assassinat, exécution ou extermination

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 2 janvier 1944, dans le contexte de l’Occupation allemande et d’une répression féroce des mouvements de Résistance, la direction de l’intendance de Haute-Savoie mit en état d’arrestation, suspendait et internait à Saint-Sulpice-la-Pointe les gardiens de la paix Eugène Amprino, vingt-sept ans, et Raymond Blanc, trente ans.

Ces derniers avaient été identifiés comme membres des francs-tireurs et partisans français, et furent tous deux déportés en Allemagne.

Le 13 février 1945, Eugène Amprino mourut en déportation au camp de concentration de Buchenwald dans d’atroces conditions, son collègue fut libéré du camp de Plömnitz-Leau par l’avancée des forces alliées.

Biographie

Direction d'emploi

Sécurité Publique

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 26 janvier 1917 à Annecy (Haute-Savoie) ; marié et père d’un enfant.

Militaire de carrière, brigadier au 29e dragons à Provins et mobilisé au 5e régiment d’auto-mitrailleuses.

Entré dans l’administration comme gardien de la paix stagiaire à Lyon (Rhône) le 3 septembre 1941 ; titularisé un an plus tard au commissariat d’Annecy.

Il fut membre des francs-tireurs et partisans français sous le pseudonume “Firmin Pinaud”.

Sources et références

Service historique de la Défense, Caen – Cote – AC 21 P 417885 (MED)
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 11736 (DIR, FFI)

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