Mémorial des policiers français Victimes du Devoir
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »
Jean d’ORMESSON
Inspecteur
Jean POULET
Victime du Devoir le 09 mars 1945
Département
Paris (75)
Affectation
Renseignements Généraux (PP) — Paris
Circonstances
Cause du décès
Assassinat, exécution ou extermination
Contexte
Guerre — Terrorisme
Le 7 juillet 1944, dans le contexte de l’Occupation, l’inspecteur de police Jean Poulet, trente-cinq ans, fut mis en état d’arrestation par les autorités allemandes pour menées subversives en faveur de la Résistance. Ce dernier agissait comme agent de renseignement auprès du réseau “Vermillon”.
Déporté le 15 août par la Gare de Pantin à destination du camp de concentration du Buchenwald, il reçut le matricule 77303, et fut affecté sur des chantiers du DORA (Deutsche Organisation Reich Arbeit) kommando de travail d’Ellrich dépendant du “Sonderstab Kammler”, qu’il s’agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface.
Dans une condition atroce, il décédait au moment de l’évacuation du camp le 7 mars 1945.
Biographie
Direction d'emploi
Préfecture de Police
Corps
Inspecteurs — Enquêteurs
Type d'unité
Unité d'Investigation et de Recherche
Titres et homologations
FFC - Forces Françaises Combattantes (renseignement, action et évasion)
DIR - Déporté, Interné de la Résistance
MED - Mort en Déportation
Croix de la Légion d'Honneur
Né le 9 juin 1909 à Saint-Brancher (Yonne) ; époux de Fernande Gallay ; père de deux enfants ; domicilié N°11 rue du Commandeur à Paris (XIVe).
Homologué au titre des forces françaises combattantes (FFC), réseau VERMILLON ; statut “Déporté, interné de la Résistance” ; mention “Mort en déportation” ; Croix de guerre , Médaille de la résistance , Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.
Sources et références
Crédit photo : Arch. PP, SMAC, série KC, restaurée et colorisée via Myheritage.fr
Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 488361
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Il est dommage que personne, ayant bénéficié de ces faux documents, ne se soit manifesté depuis , cela aurait aidé à lui rendre meilleur hommage. Cet homme a aidé des juifs, peut-être aurait t’il pu être nommé juste parmi les nations en Israël.
Quoiqu’il en soit Adrien Hémart est mort en héros, c’était un homme droit et juste.
Ne jamais oublié ceux qui contre vents et marées ont su résister au péril de leurs vies. Hommage à cet homme qui dans l’exercice de ses fonctions a jugé de désobéir pour en sauver d’autres. On a tendance à oublier que dans cette police soumise à Vichy il y a eu des désobéissances salutaires.