Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Gardien de la paix

Jacques DEBEUGNY

Victime du Devoir le 04 avril 1946

Département

Hauts-de-Seine (92)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Vanves

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Circonstances

Cause du décès

Maladie ou blessure contractées à l'occasion du service

Contexte

Guerre — Terrorisme

À l’aube du samedi 19 août 1944, répondant à l’appel à l’insurrection du Comité de Libération de la Police précédant l’avancée des forces alliées dans la capitale, de nombreux agents des différents groupements de Résistance constitués s’emparaient de la Préfecture de police, et prenaient des positions stratégiques dans et aux abords de leurs commissariats pour participer aux combats.

A Clamart, un corps-franc de policiers cantonné au lieu-dit Soleil-Levant fit cinq prisonniers allemands, et capturait un canon antichar pour l’acheminer vers la Préfecture.

Le projet fut ralenti par des blindés, des grenadiers et des soldats de la shutzstaffel (SS) en progression dans les bois.

Au cours l’escarmouche provoquée par le groupe du brigadier Henri Gros, quarante-et-un ans, pour permettre la retraite de ses camarades, ce dernier était capturé et fusillé sommairement avec les résistants Lionnet, Sipos et Weishaar ; il fut retrouvé agonisant avec plusieurs blessures par balles et succombait le 21 suivant.

Le gardien de la paix Jacques Debeugny, trente ans, fut grièvement blessé au cours de l’engagement et succombait le 4 avril 1946 à Clamart (Hauts-de-Seine).

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Encadrement — Application

Type d'unité

Unité de Voie Publique — Service Général

Titres et homologations

MPF - Mort pour la France

FFI - Forces Françaises de l'Intérieur (maquis, corps-francs,...)

Né le 13 avril 1914 à Barleux (Somme) d’Alcide Debeugny, charretier, et Victorine Hélaine ; inhumé au cimetière de Vaugirard (XVe).

Jacques Marcel Debeugny, “Marcel” dans la Résistance, était gardien de la paix au commissariat de Vanves.

Mention “Mort pour la France” (MPF) ; homologué militaire des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI).

Sources et références

Au coeur de la Préfecture de police : de la Résistance à la Libération, 3e partie, page 54 — Site Mémoire des Hommes (MPF, FFI)

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