Mémorial des policiers français Victimes du Devoir

« Il y a quelque chose de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants. »

Jean d’ORMESSON

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Inspecteur principal adjoint

Auguste VALLAUD

Victime du Devoir le 30 mai 1947

Département

Paris (75)

Affectation

Sécurité Publique (PP) — Paris 10ème

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Circonstances

Cause du décès

Maladie ou blessure contractées à l'occasion du service

Contexte

Guerre — Terrorisme

Le 10 octobre 1941, dans le contexte de l’Occupation allemande et de l’avancée des forces alliées vers Paris, Auguste Vallaud, quarante-deux ans, sous-brigadier au commissariat du Xe arrdt de Paris, fut arrêté au cours de son service par la police secrète d’État du Troisième Reich (Geheime Staatspolizei – Ge.Sta.po) pour propagande anti-allemande et activité subversive au profit de mouvements de résistance.

D’abord interné à Fresnes, il fut déporté vers Hagen le 13 décembre 1942. Condamné à cinq ans de travaux forcés par le tribunal spécial de Breslau, il fut transféré au camp de Brieg puis au camp de Flossenbürg, où il fut finalement libéré par les américains le 19 mai 1945.

Rapatrié, il fut réintégré comme inspecteur principal adjoint. Hospitalisé à Paris pour des problèmes pulmonaires, séquelles de coups de baïonnettes reçus pendant sa captivité, il décédait le 30 mai 1947.

Biographie

Direction d'emploi

Préfecture de Police

Corps

Inspecteurs — Enquêteurs

Type d'unité

Unité d'Investigation et de Recherche

Titres et homologations

DIR - Déporté, Interné de la Résistance

MED - Mort en Déportation

Né le 23 avril 1899 à Vitry-sur-Seine (ex Seine ; Val de Marne) de Auguste Vallaud et Isabelle Sonnet ; époux de Valérie Grenerie.

Engagé volontaire pour la durée de la grande guerre dès l’âge de dix-huit ans dans les régiments de cuirassiers le 15 avril 1918 puis de chasseurs à cheval, Auguste Vallaud est libéré des services armées en 1921 après la campagne de Cilicie.

Entré dans l’administration en 1922 comme sergent de ville de banlieue à Saint-Denis, puis comme gardien de la paix à Paris (Xe), il se rapprochait des premiers mouvements de résistance intérieure dans les rangs de la police, et plus particulièrement avec le groupe Fabas.

Mention “Mort en déportation” ; statut “Déporté, interné de la résistance”.

Sources et références

Recrutement militaire de la Seine (1887-1921) 3e bureau, Matricule: 4584 ; Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération, 2e partie, p.24 et p.25

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